Crypto Tsar : le Royaume-Uni tarde à se positionner
Le 05 juin, le groupe parlementaire APPG (Crypto and Digital Assets) avait publié un rapport contenant des recommandations au gouvernement du Royaume-Uni pour développer l’industrie crypto dans le pays.
L’une des principales doléances de l’APPG est la désignation d’un responsable qui définira une approche règlementaire coordonnée des cryptomonnaies et des actifs numériques. Lors d’un débat tenu le 12 juin, le secrétaire économique du Trésor britannique, Andrew Griffith se prononce sur le sujet.
Création du Crypto Tsar : un projet qui demeure en suspens
Lors du débat qui s’est tenu mardi, Andrew Griffith a déclaré aux législateurs que le gouvernement du Royaume-Uni n’est pas décidé à nommer un « crypto tsar » dans un futur proche. Le débat au cours duquel le secrétaire économique s’est exprimé a été organisé par l’APPG, un groupe parlementaire multipartite.
Face à la demande de l’APPG de nommer un responsable pour règlementer l’écosystème dans le pays, le Trésor britannique maintient sa proposition de classer les services de l’industrie crypto dans la catégorie des services financiers. À cet effet, l’institution a soumis un projet de loi qui est toujours en cours d’examen au Parlement.
Bien que le gouvernement du Royaume-Uni n’ait pas encore de plans pour la création d’un crypto tsar, Andrew Griffith réitère son engagement envers l’écosystème. « Le gouvernement n’a pas de projets pour un tsar crypto en particulier, mais je m’engage à défendre le secteur à juste titre, dans le rôle que me confère ma fonction et en qualité de responsable de la règlementation financière au Royaume-Uni. », a-t-il déclaré lors du débat.
Il a également réitéré son souhait de voir le pays devenir une plaque tournante dans le milieu de s cryptomonnaies.
Proposition de règlementation de l’industrie crypto par le gouvernement
Pendant sa prise de parole, Griffith a évoqué la décision du gouvernement de qualifier les opérations incluant les actifs numériques de services financiers plutôt que de les mettre dans la même catégorie que les jeux de hasard comme l’avaient proposé les législateurs du comité spécial du Trésor de la Chambre des Communes.
Le secrétaire économique du Trésor britannique déclare « Il y a eu des suggestions de collègues parlementaires selon lesquelles les actifs numériques devraient être considérés comme des jeux, ce que je réfute totalement, car ce n’est pas la position du gouvernement. ».
Par ailleurs, Griffith est ravi que la société de capital-risque A16z (Andreessen Horowitz) ait choisi Londres pour implanter son activité en dehors des États-Unis et espère que d’autres entreprises suivront son exemple.