Inflation de l’euro : faut-il placer son argent dans la blockchain ?
Depuis quelque temps, l’Europe connait une grande secousse économique du fait de l’inflation de sa monnaie fiduciaire. En effet, l’euro qui est l’une des monnaies les plus utilisées dans les échanges commerciaux se trouve aujourd’hui à un taux d’inflation supérieur à 8 %.
Face à cette situation peu reluisante, les cryptomonnaies apparaissent comme une alternative à prendre en considération. Découvrez dans cet article les raisons de recourir à la blockchain pour éviter de subir les affres de l’inflation.
Qu’est-ce que l’inflation ?
En terme simple, une inflation est une hausse des prix sur une période donnée. Elle se traduit notamment par une perte du pouvoir d’achat de la monnaie. Les causes d’une inflation sont diverses et variées. Concrètement, elle peut être la résultante d’un déphasage entre la forte demande et la possibilité de satisfaire aux offres.
Également, une inflation peut provenir d’une augmentation des couts sur le marché notamment pour les acteurs du secteur privé. Concrètement, plus ces derniers devront payer des frais élevés, plus leur prestation reviendra chère aux consommateurs.
Comment détermine-t-on l’inflation ?
L’élément de base pour mesurer l’inflation est l’indice de prix à la consommation encore appelé IPC. L’IPC permet d’avoir une idée précise du montant qu’un ménage moyen consacre aux biens et aux services sur une période d’un an. Il prend en compte essentiellement 07 éléments que sont : le logement, les aliments, le transport, les dépenses courantes, le loisir et l’éducation, les stupéfiants et l’alcool ainsi que les vêtements.
Les cryptos sont-elles une alternative à l’inflation de l’euro ?
Les monnaies électroniques notamment le Bitcoin n’ont pas souvent fait l’unanimité dans le rang des financiers. On estime qu’ils sont très volatiles et peu certains. Les polémiques autour des exchanges sont nombreuses. Et pourtant face à l’inflation sans cesse galopante de la plupart des monnaies FIAT, les monnaies électroniques semblent ne pas être affectées. Voici des raisons assez pertinentes qui démontrent que les cryptos sont des alternatives à prendre en compte.
La stabilité du BTC
Il est secret de polichinelle d’affirmer actuellement que la vitrine de toutes les cryptomonnaies est le Bitcoin. Cette monnaie électronique depuis des années ne cesse de prendre une place de choix dans les échanges commerciaux au monde. Et dans un contexte d’inflation généralisée, elle est parvenue à se maintenir à flot.
En effet, pendant que les affres du COVID continuent d’affecter les monnaies fiduciaires le BTC semble résister à l’inflation. Elle est restée jusqu’à présent en dépit des variations dans la zone de 40 000 dollars. Il est donc normal de penser que le recours à la blockchain soit un moyen certain d’échapper aux affres de cette crise économique.
L’immuabilité de la monnaie électronique
Le BTC est une monnaie essentiellement déflationniste. Cela s’explique notamment par la quantité limitée de pièces qui peuvent être minées. En effet depuis sa création le plafond de cette devise numérique est directement fixé dans le protocole source.
Ce plafond est immuable ce qui permet au BTC de garder une certaine rareté intrinsèque face à l’inflation. À l’opposé, les monnaies fiduciaires telles que l’euro et le dollar pouvant être produit de manière arbitraire sont souvent très exposés à l’inflation.
De même contrairement aux monnaies FIAT, le BTC est entièrement décentralisé. Autrement dit, sa fabrication dépend exclusivement de la communauté des mineurs. Aucune banque, organisme ou État ne peut décider de sa fabrication de manière arbitraire. On dit donc du bitcoin qu’il est immunisé contre l’inflation.
Toutefois, il est possible qu’une crise inflationniste frappe le BTC lorsque les investisseurs par besoin de liquidité décident de quitter la blockchain. C’est ce qui s’est passé suite à la panique engendrée par le COVID 19 au début de l’année 2020. Mais très vite la situation s’est stabilisée et le bitcoin contrairement aux autres cryptos, s'est rapproché de sa valeur initiale.